Le numéro d’août-septembre de Planète Linux est dans les kiosques. Il porte le numéro 80, arbore un encadré signalant une nouvelle formule et en plus de l’habituel Tux illustre sa couverture d’une image racoleuse digne des tabloïds anglais.
Sans vouloir jouer les prudes, il me semble qu’il est possible d’attirer les amateurs de Linux avec d’autres arguments… Enfin, c’est mon avis. D’autant que si vous achetez ce numéro pour la beauté de la chose, il faudra vous contenter de photos d’alimentations et autres cartes mères à l’intérieur du magazine…
A l’intérieur du magazine, un article sur Kano. Ce projet proposé en financement participatif (crowdfunding) sur Kickstarter a réuni pas moins de 100 000€ en 16 heures, ce qui était le seuil de financement, pour grimper à 250 000€ en fin de campagne de financement.
(Pour ma part, je vois 100 000$ pour le seuil et 1 522 160$ apportés par 13387 personnes)
Vous trouverez un descriptif du contenu du Kit Kano, du point de vue matériel mais aussi logiciel puisque l’équipe a personnalisé un OS pour lui adjoindre quelques fonctions supplémentaires.
Un autre article concerne 8 accessoires disponibles pour le Raspberry Pi.
Sur la première page figurent l’appareil photo – caméra adapté à notre framboise.
Vient ensuite un interrupteur arrêt-marche, accessoire souvent réclamé sur le blog par les utilisateurs. Celui-ci est vendu par Pimoroni mais vient de chez Adafruit (comme beaucoup d’accessoires de cet article) . A noter qu’il s’agit d’un arrêt « à la sauvage » puisqu’il consiste à couper l’alimentation sur le câble USB…
Enfin une clé Wi-Fi Edimax, pour connecter votre framboise sans avoir un cordon réseau gênant.
Sur la deuxième page de cet article vous découvrirez un micro, toujours de chez Adafruit.
Il y a aussi l’écran tactile PiTFT de 2,8 pouces qui se fixe directement sur le Raspi via le port GPIO. C’est d’ailleurs cet écran que l’on retrouve sur plusieurs réalisations comme le PiPhone ou encore l’appareil photo à base de Raspi, doté d’un écran tactile.
Viennent ensuite un baromètre qui fait aussi thermomètre, un tuner FM et une batterie destinée à alimenter le Raspberry Pi de façon autonome.
Ce qui m’a le plus surpris avec cette revue, c’est son poids…. plume.
Au moment où on nous dit que le fait que la Russie interdit les achats de produits agro-alimentaires européens, ce qui – sauf destruction massive de denrées – devrait provoquer une baisse des prix, je me suis posé la question du prix au kilo de la littérature informatique et linuxienne.
Drôle de question me direz vous ? Pourtant quand vous achetez du sucre ou des tomates, vous regardez bien le prix au kilo, non ?
Alors j’ai sorti une balance électronique (au gramme près) et pesé quelques revues pour me faire un idée du prix de la connaissance ramené au kilo…
Voila ce que ça donne :
Et voilà le travail… Je sais bien que c’est un calcul débile, mais bon, pendant la période des vacances on peut bien se détendre un peu, non?
Il ressort que la culture informatique a un coût qui se situe aux alentours de 30 euros…
Le saviez vous?
Ah oui, j’ai aussi fait le calcul sur mon bouquin. Il pèse 924 grammes et est vendu 28,40€. Ramené au kilo, ça fait du 30,74€. Ça va, on est dans les clous…
Lol !! Pas mal du tout comme comparaison ! 😀
Il faudrait rajouter : GNU/Linux magazine, Open Silicium et Developpez.
Pour être encore plus « tordu » et plus exact, on devrait enlever toute les pages de pub !
Ah oui il faudrait aussi faire le calcul avec le % de surface de pub 😉
Il faudrait ajouter canard PC hardware qui parle d’électronique Raps et arduino.
Sinon je trouve très bonne l’idée de la comparaison des prix.
Ceci dit pour trainer de temps en temps dans la salle d’attente de mon dentiste :-/ il serait bon de faire un comparatif niveau d’information avec le contenu des revues comme point de vue, voila, madame bidule et mademoiselle trucmuche…
Félicitations François et longue vie au site !
Ping : Planète Linux N° 85 en kiosque | Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française….
Planete Linux est trop léger, mais sans pub.
par chez moi je ne trouve que Linux Pratique comme alternative et c’est un poil trop technique pour moi.
rien n’est facile. la presse du libre est tout de même assez vivante, c’est quand même un facteur de satisfaction !