Le numéro 129 de la revue Électronique et Loisirs Magazine est disponible chez votre marchand de journaux et le restera jusqu’en février.
Le Raspberry Pi est encore à l’honneur dans ce numéro, avec la réalisation d’un afficheur LCD pouvant recevoir plusieurs modèles d’écrans.
Pour les fans de l’imprimante 3D 3DRAG, un Raspberry Pi vous permettra de piloter votre joujou sans devoir monopoliser un PC pendant de longues heures…
Au sommaire :
Électronique et Loisirs Magazine N°129
Au sommaire de ce numéro :
Afficheur LCD pour RaspberryPi
A tout seigneur tout honneur ! Je commencerai par cet afficheur LCD (ET1074) pour notre framboise :
Il se présente comme une carte d’extension munie d’un afficheur LCD et conçue pour se connecter sur le GPIO du RaspberryPi. Elle vous permet de réaliser une interface de contrôle pour vos applications avoir besoin de connecter en permanence un moniteur, un clavier et une souris.
La carte est munie de plusieurs connecteurs pouvant accueillir différents types d’afficheurs LCD. Les modèles suivants qui, tout en ayant une taille différente, ont en commun la même configuration des broches et les mêmes commandes pour la communication fonctionnent avec cette carte :
- Afficheur LCD 2 lignes de 16 caractères rétroéclairé. Il utilise le contrôleur HD44780 ; alimentation + 5 VDC ; dimensions 84 x 44 x 13 mm.
- Afficheur LCD 2 lignes de 16 caractères blancs sur fond noir rétroéclairé. Il utilise le contrôleur HD44780 ; alimentation + 5 VDC ; dimensions 80 x 36 x 8,40 mm.
- Afficheur LCD 2 lignes de 8 caractères blancs sur fond bleu rétroéclairé. Il utilise le contrôleur Samsung ST7066U ; alimentation + 5 VDC ; dimensions 58 x 32 x 11,8 mm.
Générateur de fonction DDS (ET758)
Ce générateur de fonction a été étudié pour une utilisation «amateur» mais avec des critères conçus pour les produits professionnels. Il est basé sur un synthétiseur numérique (DDS signifie «Direct Digital Synthesis») qui lui procure précision et stabilité en fréquence. Tous les paramètres sont contrôlés facilement grâce à l’utilisation d’un logiciel (qui remplace avantageusement les classiques potentiomètres et autres composants passifs). Les paramètres de la forme d’onde générée sont affichés sur l’écran LCD mais peuvent être reçus à distance via le port série RS232.
Caractéristiques techniques du générateur de fonction DDS :
Forme d’onde :
- sinusoïdale : de 0,1 Hz à 5 MHz
- carrée : de 0,1 Hz à 4 MHz
- triangulaire : de 0,1 Hz à 1 MHz
- Résolution : 4 digits ou 0,1 Hz
- Précision : ± 0,2 %
Niveau de sortie :
- impédance : 50 Ω
- amplitude : de 0 V à 10 Vcc
- résolution : 3 digits ou 1 mV
- offset (décalage) : de – 5 V à + 5 V
Enregistrement des paramètres dans une mémoire non volatile.
Contrôle complet via l’interface série RS-232 opto-isolée.
Affichage LCD 2 lignes de 16 caractères rétroéclairé
Alimentation : 230 V~ / 10 VA.
Récepteur de télécommande infrarouge 2 canaux (ET798)
Ce récepteur infrarouge peut être commandé avec les télécommandes infrarouges des téléviseurs, des appareils Hi-Fi, des lecteurs de DVD et des magnétoscopes. Il dispose de 2 sorties sur relais qui peuvent commuter des dispositifs fonctionnant sous 230 V~. Ce montage s’adresse à tous ceux qui veulent allumer et/ou éteindre des dispositifs avec des télécommandes infrarouges que l’on retrouve un peu partout dans la maison et dont on ne se sert pratiquement jamais. Ce montage est capable d’apprendre les codes de 2 touches d’une télécommande et d’activer les sorties correspondantes.
Le récepteur fonctionne sur secteur et a été conçu pour commander des appareils fonctionnant sur le secteur 230 V~, les contacts des relais supportent 5 A.
Un régal pour un ancien électronicien avion sur Jaguar comme moi, cet article présente l’évolution des systèmes électroniques embarqués. Depuis les frères Wright, qui ont effectué en 1903 le premier vol motorisé d’un avion, jusqu’à nos jours il explique comment ils ont évolué, aidant les pilotes à être plus à l’aise et confiants, mais aussi plus respectueux de l’environnement.
Depuis le premier avion avec des ailes faites de bois et de toile jusqu’au moderne Boeing «787 Dreamliner» et Airbus «A320 Neo», beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, ou plutôt «beaucoup d’air s’est écoulé sous les ailes». Cependant les innovations les plus importantes au cours des dernières décennies dans l’aviation se sont produites au niveau de l’électronique embarquée. Ainsi, dans l’industrie aéronautique est né le mot « avionique » qui représente l’ensemble des équipements électroniques, électriques et informatiques qui aident au pilotage les avions dans des conditions de pression, température, humidité inhabituelles pour des systèmes électriques, électromécaniques et informatiques classiques. Découvrez comment l’électronique a changé le monde de l’aviation, en particulier dans les commandes de vol.
Faisons de la lumière pour la 3DRAG
Cet article propose une amélioration de la 3DRAG en lui ajoutant un anneau d’éclairage à LED au niveau de la tête d’extrusion. but est de voir clairement et sans ombres la zone d’extrusion, c’est-à-dire d’éclairer correctement la zone de la «tête d’impression» de l’imprimante 3D afin de contrôler l’épaisseur de la première couche.
La configuration de l’imprimante et la structure du bras sur lequel est monté le mécanisme d’extrusion permettent l’ajout de LED dans la partie inférieure, mais cette méthode ne permet pas d’éclairer efficacement la zone concernée. Le point critique est en effet au-dessous de l’extrémité de l’extrudeuse et sans une source de lumière à proximité immédiate, les ombres créées par la structure elle-même empêchent un éclairage de bonne qualité. Dans la pratique, la solution théoriquement la plus correcte serait d’installer une ou plusieurs LED autour de la partie inférieure de l’extrudeuse, c’est ce que propose cet article.
Au lieu d’utiliser de classiques horloges à cadrans traditionnels avec des aiguilles ou avec un affichage numérique, cette horloge binaire affiche l’heure en utilisant des LED, dont chacune est associée à une valeur binaire. Les « Heures », « Minutes » et « Secondes » sont chacune visualisées par 2 rangées de 6 LED.
L’horloge décrite dans cet article affiche les heures, minutes et secondes. Elle est dotée d’un module RTC («Real Time Clock» ou «horloge temps réel») prévu pour être interfacé avec un microcontrôleur.
En binaire, chaque nombre est exprimé par un certain nombre de LED (allumées ou éteintes) chacune indiquant une puissance de deux : 1, 2, 4, 8, etc. L’affichage est au format 24 heures et les heures, minutes et secondes sont visualisées chacune par 2 rangées de LED (une pour les dizaines et l’autre pour les unités). Il s’ensuit que la rangée des unités est composée de seulement 4 éléments, parce que la plus grande valeur à afficher est «9». Une vraie horloge de geek, non ?
Contrôle de la 3DRAG à distance avec le RaspberryPi
Dans cet article vous apprendrez comment contrôler la 3DRAG à l’aide d’une solution LINUX embarquée sur le Raspberry Pi. Ceci évite d’accaparer un ordinateur pour cette tâche sans pouvoir s’en servir pour d’autres tâches. La première solution qui vient à l’esprit est d’utiliser comme remplaçant du notebook ou du PC une carte RaspberryPi.
Au début, il semblait que l’installation du logiciel « Repetier-Host » pour LINUX directement sur Raspberry Pi était compliquée, mais il existe une version serveur spécifique de « Repetier-Host » pour la framboise. Son nom est « Repetier-Server » et grâce à la création d’une page web avec l’adresse IP du RaspberryPi, il devient possible soit de commander à distance la 3DRAG, soit simplement d’imprimer des modèles en chargeant le G-Code sur le serveur, sans avoir besoin d’utiliser un PC. Cela peut vous donner des idées si vous utilisez un autre modèle d’imprimante 3D.
Programmez avec Android : Deuxième partie
Dans cette deuxième partie, vous trouverez la suite du cours sur Android et plus particulièrement sur l’environnement de développement «Eclipse». Cet article vous propose d’émuler votre première application et de l’exécuter sur un périphérique réel.
Après l’introduction dans le monde du système Android du 1er article du numéro 128 d’Electronique et Loisirs Magazine, voici une première application développée en utilisant l’environnement de développement «Eclipse» présenté dans l’article précèdent. Avant de passer à la programmation, la structure du projet est analysée dans le détail. Vous serez en mesure de tester votre projet sur l’émulateur fourni par le plugin « ADT » (voir n° 128) pour Android afin de voir votre application en action. Le projet proposé n’a pas d’applications pratiques et il est dépourvu d’interface graphique utilisateur, mais il a surtout une valeur didactique qui vous permettra de comprendre le processus complet de programmation, de tests et de publication de votre propre application sur l’«Android Market», aujourd’hui «Google Play».
Je terminerai par un peu de pub, puisque ce numéro d’Électronique et Loisirs Magazine contient une pub pour framboise314 :
Merci à la rédaction de la revue pour cet espace mis à disposition de framboise314
et merci à Raphaël qui a réalisé cette infographie.
Conclusion
Le plein de lecture pour 7,50€, de quoi occuper les longues soirées d’hiver qui arrivent…
Les logiciels sont tous téléchargeables.
Comme toujours vous pouvez feuilleter une grande partie de la revue avant de décider de l’acheter.
Dommage qu’il parlent de cette usine à gaz d’Eclipse pour développer sous Android alors que Google viens de sortir Android Studio 1.0 (après 2 ans de beta) qui est bien plus accessible et agréable à utiliser.
eclispe est tres lourd OUI mais c’est obligatoire pour du developpement ANDROID, je rappelle qu’android studio est en version beta.
Faux, il vient de sortir en 1.0 😉
Plop,
Beaucoup d’air c’est écoulé sur les ailes. Alors » l’électronicien sur Jaguar « , ne saurait-on pas que c’est surtout la traction exercée sur l’extrados qui fait voler une aile ?
Zeb, raspinaute sur Robin (!)
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Cher François, non tu n’es pas seul. D’autres aussi aiment les programmes informatiques, les circuits électroniques et les avions (bois et toile pour moi 😉 ) !
Bonjour zeb
j’ai repris le texte de la revue…. si si je savais pour la dépression au dessus de l’aile.
Ah voui Robin, un voisin Bourguignon….
Moi j en suis resté balsa, papier et enduit cellulosique (ça date 😉 )
Cordialement
François
Oups.
J’avais cru comprendre en recoupant certaines informations (électronique / jaguar / bourgogne) que tu étais un ancien de la BA102. Et je pensais que tu y avais « bricolé » des fers-à-souder d’un autre matériau que le balsa ou le papier enduit ! Je me suis complètement planté ?
bonjour Zeb
oui j’ai effectivement
bricolétravaillé sur Jaguar pendant 5 ans à Saint Diziermais j’ai aussi fait voler des « bouts de bois entoilés »