RISC OS est l’OS quasi natif de la plateforme ARM.
Bon, d’accord RISC OS ce n’est pas Linux, mais c’est un système très léger, rapide, efficace et il existe quantité de logiciels, utilitaires… intéressants et disponibles. Ils ont été développés depuis l’époque de l’Archimedes d’Acorn (1987) et tournent sur le Raspberry Pi.
Si vous souhaitez découvrir RISC OS vous ne partirez pas seul ! En effet un site EN FRANÇAIS existe qui pourra vous aider à démarrer avec ce système. Vous trouverez également des informations sur les logiciels disponibles et éventuellement de l’aide apportée par David, le webmaster de riscos.fr !
Au sommaire :
- 1 Le site RISCOS.FR
- 1.1 Le Webmaster
- 1.1.1 Qui es-tu ?
- 1.1.2 Comment es-tu venu à utiliser RISC OS ?
- 1.1.3 Tu dis que tu côtoies RISC OS depuis 20 ans est-ce professionnel ou pour ton plaisir uniquement (ou les deux ?)
- 1.1.4 Tu aides gratuitement les personnes qui ont des projets à base de RISC OS… cela te prend beaucoup de temps ?
- 1.1.5 Parlons de RISC OS : Ce système tourne sur de nombreux modèles de machines, peux-tu en citer quelques-unes?
- 1.1.6 Quelles sont les principales applications tournant sur RISC OS que tu utilises à titre personnel ?
- 1.1.7 Sur le Raspberry Pi : Quels avantages trouves-tu à RISC OS par rapport aux autres systèmes disponibles ?
- 1.1.8 La gestion des GPIO est-elle assurée sous RISC OS ?
- 1.1.9 Le téléchargement de RISC OS est gratuit. Tu conseilles cependant l’achat de Nut Pi (35£) qu’amène ce complément à RISC OS ?
- 1.1.10 Ou alors que ne peut-on pas faire avec RISC OS sur le RasPi si on n’achète pas ce complément ?
- 1.1.11 As-tu quelques exemples d’applications/réalisations construites à base de Raspberry Pi et RISC OS
- 1.2 Le contenu du site riscos.fr
- 1.1 Le Webmaster
- 2 Conclusion
- 3 Sources
Le site RISCOS.FR
Le Webmaster
Avant de vous parler du site, j’ai posé quelques questions à David, l’animateur de riscos.fr et il a bien voulu y répondre :
Qui es-tu ?
Je suis David Feugey, à demi entre Paris et Troyes, entre la presse et la programmation et entre RISC OS et BBC Basic. Fonctionnaire des Finances au début de ma carrière, je suis devenu ensuite journaliste où j’ai été un temps rédacteur en chef de Login, puis le principal contributeur de l’Acheteur Micro, et enfin l’un des journalistes de Silicon.fr, où je travaille toujours aujourd’hui.
Comment es-tu venu à utiliser RISC OS ?
C’est par hasard que j’ai découvert RISC OS. J’ai bien entendu été intrigué par la couverture du fameux numéro de SVM présentant les machines Acorn comme les ordinateurs personnels les plus rapides de la planète.
C’est toutefois le processeur ARM qui m’a convaincu de franchir le pas. L’ARM permettait de revenir (‘rester’ serait plus exact) à une programmation assembleur facile, tout en affichant un potentiel très important dans le marché de l’embarqué (dominé alors par les puces 8 bits). Potentiel largement concrétisé depuis, puisque cette architecture processeur s’est imposée comme la plus commune au monde. Le tout ‘made in Europe’.
Tu dis que tu côtoies RISC OS depuis 20 ans est-ce professionnel ou pour ton plaisir uniquement (ou les deux ?)
Les deux. À mes débuts dans la presse, j’étais responsable de la rubrique « tout sauf Unix » sur Login (BeOS, OS/2, RISC OS, etc.). Ma machine de travail était un Risc PC d’Acorn. RISC OS a donc été très directement mon gagne-pain. J’ai aussi travaillé pendant une courte période en Russie, où je pilotais un laboratoire de R&D 100 % RISC OS. Laboratoire qui avait sorti pas mal de choses sur RISC OS, ARM et – plus tard – pour le monde Linux mobile (ARM toujours).
Par la suite, j’ai longtemps été éloigné du monde RISC OS. C’est le Raspberry Pi qui m’y a fait revenir il y a quelques années à titre de loisir. J’y retrouve le fun et la futilité que ni Windows ni Linux ne m’offrent aujourd’hui. Curieusement, je me suis aperçu que si j’étais noyé dans l’IT, je n’en faisais plus vraiment à titre personnel. Vu le succès auprès du public du Pi, des machines ARM et des offres FPGA, je n’étais visiblement pas le seul.
La communauté RISC OS étant assez réduite, presque tout reste à faire. Par exemple, des centaines de logiciels pourraient être portés du monde Unix (les outils sont là), mais il manque des bras pour participer à cet effort. Le site RISC OS FR (www.riscos.fr) est ma petite pierre apportée à cet édifice. Sans prétention, juste pour le fun. Et si cela sert, tant mieux. J’essaie aussi de créer des synergies avec mon activité développeur, en utilisant par exemple BBC Basic for Windows côté PC et BBC Basic côté RISC OS.
Tu aides gratuitement les personnes qui ont des projets à base de RISC OS… cela te prend beaucoup de temps ?
L’aide aux utilisateurs me prend finalement peu de temps. Il est vrai que peu de personnes s’intéressent aujourd’hui à cet OS ! Et pourtant, il est bien pratique pour du développement ‘semi-bare metal’, car il laisse beaucoup de liberté aux développeurs, tout en proposant des API avancées. En général je le conseille dans deux domaines : 1, le développement Basic pour les débutants voulant s’amuser ; 2, le développement ASM, même si destiné à d’autres OS ARM par la suite.
Parlons de RISC OS : Ce système tourne sur de nombreux modèles de machines, peux-tu en citer quelques-unes?
RISC OS est peu présent sur les machines ARM, mais c’est – dans le même temps – l’OS ARM desktop le plus commun après les offres Linux. On le retrouve sur un large panel de machines, allant de l’Archimedes au Raspberry Pi, en passant par des cartes mères en OMAP4, OMAP5, i.MX6, etc. L’UMPC Pandora, par exemple, peut fonctionner sous RISC OS. Son successeur, la console Pyra, fera sûrement de même.
Quelles sont les principales applications tournant sur RISC OS que tu utilises à titre personnel ?
Tout dépend de l’usage. Plusieurs milliers de titres sont disponibles. En général de petits outils, car l’interface utilisateur de RISC OS favorise le fractionnement des tâches. Côté développement, l’offre est excellente, avec le DDE (branche Acorn du C/C++ d’ARM), des éditeurs de texte épatants (StrongEd, Zap, etc.) et, bien évidemment, une foule d’outils autour de l’assembleur et du Basic. Un triptyque logique, l’OS étant un mélange d’assembleur, de C et de Basic.
Pour les utilisateurs ‘classiques’, nous trouvons des titres comme NetSurf et Otter (navigation web), Messenger et Pluto (e-mail), Ovation et Impression (PAO), Draw et Artworks (dessin vectoriel), Fireworkz et TechWriter (bureautique), etc. Certains vieux jeux peuvent tourner, plus de 25 ans après leur sortie, via des outils comme ADFFS ou Aemulor (qui tiennent plus de la virtualisation que de l’émulation), voire des émulateurs comme ArchiEmu. Beaucoup de vieux logiciels sont devenus gratuits et redonnent ainsi du souffle à cet OS.
Le choix ne manque donc pas. Chose d’autant plus vraie que SDL et Qt sont accessibles sous RISC OS, ainsi qu’un jeu de librairies de base Posix. Ce qui manque c’est un défrichage de l’offre disponible. Des décennies de logiciels plus ou moins compatibles avec RISC OS 5 (la dernière version en date du système) se sont accumulées depuis la sortie du premier BBC Micro par Acorn en 1981.
Sur le Raspberry Pi : Quels avantages trouves-tu à RISC OS par rapport aux autres systèmes disponibles ?
RISC OS présente plusieurs avantages clés dans l’embarqué. Le temps de boot est minimal (quasi in-mesurable en ligne de commande, 12 secondes environ en mode desktop sur un Raspberry Pi A). Très simple, son interface utilisateur laisse le maximum d’espace au contenu et se veut particulièrement réactive. Mais c’est du côté de la programmation que cet OS fait la différence. C’est plus une toolbox qu’un carcan, laissant ainsi l’utilisateur libre d’employer les fonctions proposées par l’OS… ou non. Il est possible de quasiment tout débrancher, si besoin est.
Concrètement, sur un Raspberry Pi, la légèreté de RISC OS permet de faire tourner toute application native sans ralentissements même à 700 MHz et avec 256 Mo de RAM (200 MHz et 64 Mo de RAM seraient plus que suffisants, autant dire que la marge est grande). Points négatifs, le multitâche coopératif, qu’il faut savoir maîtriser, et l’absence de SMP, qui limite l’OS à un cœur de processeur. Toutefois, le côté boite à outils de RISC OS ne s’oppose pas au code multitâche préemptif ou multicœur. Les expérimentations dans ce sens se sont multipliées au fil des ans.
La gestion des GPIO est-elle assurée sous RISC OS ?
Tout à fait. Un module est proposé pour y accéder. Même depuis le Basic. À noter, SPI et DSI sont aussi accessibles, mais pas le CSI du module caméra. Les convertisseurs RS232 ou Midi en USB passent bien aussi (avec un excellent support des interfaces Midi bas de gamme). Tout programme peut basculer en mode monotâche pur, ce qui permet un contrôle total de la machine et une prédictibilité des temps de traitement (hors interruptions) appréciable. RISC OS est dépassé côté accès web, et donc sur le desktop en général, mais ne manque pas d’intérêt pour de l’électronique embarquée. Sa seule vraie limite est l’absence de support WiFi, qui s’est perdu (oui ; perdu) au fil des versions de l’OS.
Le téléchargement de RISC OS est gratuit. Tu conseilles cependant l’achat de Nut Pi (35£) qu’amène ce complément à RISC OS ?
Des titres phares sont proposés dans Nut Pi. À commencer par DDE, le kit de développement de RISC OS. C’est un compilateur C/C++ proche de celui proposé par ARM (pour un prix très inférieur). Il est nécessaire pour recompiler l’OS. Autre perle, SparkFS, qui permet de naviguer dans des archives comme dans un dossier classique. PhotoDesk est un outil de traitement d’images convaincant, lui aussi présent dans Nut Pi. Autres éléments intéressants, les bases de données DataPower et Impact, l’agenda Organizer, le client de messagerie électronique Messenger Pi, ou encore l’outil d’analyse de données Luafox (s’appuyant sur Lua).
Ou alors que ne peut-on pas faire avec RISC OS sur le RasPi si on n’achète pas ce complément ?
Rien, car il existe des alternatives multiples à la plupart de ces logiciels. GCC peut ainsi remplacer avantageusement DDE, le pilote ODBC et SQLTool les bases de données, etc. Seul SparkFS pourrait manquer aux habitués. Quoi qu’il en soit, les logiciels du Nut Pi restent des ‘must have’ pour réellement apprécier RISC OS… mais aussi pour soutenir la communauté. Et il y a bien sûr DDE, vendu plus cher isolément, et qui propose l’un des meilleurs assembleurs ARM du marché, mais aussi un outil pour compiler le code BBC Basic en assembleur.
As-tu quelques exemples d’applications/réalisations construites à base de Raspberry Pi et RISC OS
Il y a eu pas mal de choses dans le secteur de la robotique. Les électroniciens apprécient le Basic, qui permet de piloter des automates sans trop se casser la tête, mais pas sans puissance non plus. La version ARM du BBC Basic se veut l’un des interpréteurs (hors JIT) les plus véloces jamais conçus. Ce langage propose également un assembleur ARM intégré. Ironiquement, c’est le BBC Micro, très extensible, qui a poussé nombre de personnes vers le monde de l’électronique et c’est le monde de l’électronique qui retient aujourd’hui certains utilisateurs sur RISC OS.
C’est cependant dans le secteur desktop que RISC OS s’illustre le plus aujourd’hui, avec des ‘mods’ très bien réalisés, comme ceux de l’Allemand Raik Fisher, qui a créé plusieurs cartouches dédiées au Lapdock de Motorola (http://www.riscos.fr/schleppi.jpg). Un vrai Raspberry Pi portable, avec une bonne autonomie.
Dans un autre registre, il ne faut pas oublier qu’Acorn était le Thomson de l’informatique anglaise. La situation de cet OS est un peu particulière du fait de son histoire (premier OS pour machines ARM) et d’une logithèque qui remontre potentiellement très loin dans le temps (jusqu’au BBC Micro). L’arrivée du Raspberry Pi est clairement un hommage à cette époque, jusqu’au choix des noms (calqués sur ceux des BBC Micro), des cibles (éducation, programmation, automatisation), ou même du processeur (comme par hasard un des rares que soit compatible avec la logithèque de l’Iyonix pc, dernière machine RISC OS avant le Pi). Il se murmure que le support de RISC OS était un des prérequis lors de la création du Raspberry Pi. Ce n’est d’ailleurs pas RISC OS Open Limited qui pilote le développement du portage dédié au Pi, mais la Fondation Raspberry Pi elle-même.
Merci David pour toutes ces informations très intéressantes sur RISC OS !
Le contenu du site riscos.fr
Le site est organisé en rubriques. Je vous propose quelques extraits du site.
La première vous permet de découvrir RISC OS et son histoire:
Découvrez RISC OS
Entre juin 1987, date de sortie du premier Archimedes, et février 2015, date de sortie du Raspberry Pi 2, de nouveaux ordinateurs compatibles RISC OS sont sortis presque chaque année. Seules exceptions en 27 ans, les années 1988, 1993, 2006 et 2007, où RISC OS n’est apparu sur aucune nouvelle machine.
Au fil des générations, ce système d’exploitation a su évoluer pour s’adapter aux caractéristiques des nouveaux ordinateurs ARM. Aujourd’hui, RISC OS 5, développé par RISC OS Open Limited (ROOL), est la seule mouture du système encore activement supportée. Elle est compatible avec un nombre croissant d’ordinateurs et de cartes mères ARM.
Utilisez RISC OS
Ici vous trouverez les informations sur les offres « prêtes à l’emploi », mais aussi sur la création d’une machine RISC OS avec un Raspberry Pi, vous saurez comment devenir un acteur du monde RISC OS. Dans cette rubrique figure également la (longue) liste des machines compatibles RISC OS 5 ainsi que les benchmarks.
Si vous avez opté pour un Raspberry Pi, le premier achat indispensable sera le Nut Pi, un ensemble de vingt logiciels phares du monde RISC OS, dont DDE (Desktop Development Environment), qui vaut à lui seul plus que le package complet.
Une fois équipé, reste à partir à la découverte de RISC OS 5, et – pourquoi pas ? – à participer à son développement. RISC OS est un formidable terrain de jeu pour créer des applications en amateur. Son Basic intégré permet en effet de mettre aisément au point des logiciels, de l’animation graphique la plus simple à l’application desktop la plus sophistiquée. Le C (via DDE ou GCC) est l’étape suivante dans le parcours du programmeur RISC OS. L’assembleur ARM sera pour sa part réservé aux plus mordus des développeurs.
Guide des logiciels
Plus de 600 logiciels figurent dans cette rubrique. Il serait étonnant que vous n’y trouviez pas votre bonheur 😉 . Au menu multimédia, réseaux, système… et bien plus encore !
Applications exclusives
Émulateurs RISC OS pour Windows : Afin de démarrer plus aisément dans le monde RISC OS, vous trouverez (entre autres) une archive prête à l’emploi d’un émulateur Risc PC dédié à Windows. RPCEmu (licence GPL) est ici livré préinstallé avec RISC OS 5 (licence Castle Technology).
Ressources exclusives
Alors là ! 30 fonds d’écran, 127 polices de caractères et 106 sons système vous attendent !
BBC BASIC sous RISC OS
Le BBC Basic est un langage de programmation né avec le BBC Micro, un ordinateur 8 bits qui a été l’un des best-sellers d’Acorn Computers. Cette machine servait de support à des cours de programmation dispensés par la BBC et était présente dans la plupart des écoles britanniques.
Le BBC Basic a poursuivi sa carrière sur les ordinateurs 32 bits d’Acorn pourvus de puces RISC ARM (l’architecture processeur devenue la plus commune au monde). Aujourd’hui encore, le BBC Basic est toujours livré en standard avec les dernières versions de RISC OS, dont RISC OS 5, le système qui se place au coeur d’une nouvelle génération de machines. Une bonne partie du code créé pour les BBC fonctionne encore sous RISC OS 5.
Conclusion
Une incursion dans le monde de RISC OS qui j’espère, vous donnera envie de découvrir ce système qui a eu le temps de se stabiliser et de faire ses preuves.
Léger, rapide et performant il pourra vous accompagner dans vos projets. Les bémols ? Pas de gestion du WiFi qui apparemment a disparu lors des évolutions du système, et pas de gestion de la caméra. Pour le reste tout est géré et fonctionne, la disponibilité de nombreux logiciels stables est également un plus.
Merci à Xavier Louis qui m’a aiguillé vers riscos.fr
Sources
- http://riscos.fr/
- http://riscos.fr/decouvrez.html
- https://www.riscosopen.org/content/downloads/raspberry-pi
- http://riscos.openpandora.org/SchlepPi.html
Super article ! ça donne envie d’essayer cet OS. J’ai quelques questions :
– il y a un navigateur internet valable ? C’est Netsurf ?
– Le wifi a « disparu » mais quelqu’un est parti à sa recherche ?
– Il n’y a pas de version française ?
Bonjour.
– Il y a Netsurf, oui, qui a été créé sous RISC OS d’ailleurs. Mais aussi Otter et QupZilla, puisque Qt est disponible sur la plate-forme. Ces deux là sont très lents à démarrer, mais cela progresse assez rapidement dans le bon sens.
– Le WiFi a existé, mais personne ne sait où son code est passé 🙂 Comme le besoin n’est pas énorme parmi les utilisateurs courants, certains utilisent des passerelles Wifi – Ethernet, accessibles entre 15 et 20 euros sur eBay. Par contre, nous disposons d’un support des clés USB 3G (et surement 4G : des tests sont en cours).
– Pas de français, mais… l’OS est facile à traduire, tout comme ses applications, les ressources et messages étant clairement séparés du code. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir accès au code d’une application pour pouvoir la traduire. Certaines le sont d’ailleurs. Le problème, comme toujours, est la taille de la communauté.
A noter, la liste des logiciels présente sur http://www.riscos.fr est tout sauf complète. J’estime que le nombre de titres compatibles RISC OS 5 doit avoisiner les 2000
+ 500 à 1000 sources BBC Basic plus anciens qui doivent surement encore tourner
+ 500 à 1000 logiciels 26 bits en mesure de fonctionner via Aemulor ou ADFFS
+ 500 titres BBC environ accessibles via 6502em.
Un travail de défrichage est en cours, mais il est tellement vaste que personne n’a jamais réussi à le compléter.
Bonjour,
Merci pour l’article, je file de ce pas sur le site
ça rejoint un peu l’article intitulé : ‘Programmez N°192 : Vintage et Drone’
C’est drôle, en voyant l’interface du bureau, je ne peux pas m’empêcher de penser à l’interface de l’AmigaOS… ce qui n’est pas pour me déplaire ! 🙂
Haem, sinon, quand vous dites entre Paris et Troyes… ce cher Monsieur serait-il de l’Aube? car ce département n’est pas très représentatif ni très fourni en terme d’I.T!
Pas faux. Et logique aussi, les machines de l’époque ayant des capacités graphiques assez proches. Toutefois la comparaison s’arrête là, car le multitâche est coopératif et le Wimp une surcouche au système en ligne de commande. En fait, c’est plus proche du couple DOS + Windows 3.
Ouaip, de l’Aube je suis. Et entre l’UTT et ESI, on ne manque pas d’écoles d’informatique, à défaut de sociétés majeures dans le secteur. Par contre, nous avons quelques journalistes 🙂
bonjour
serai t il possible t avoir un lien commercial vers les mods rasp/Motorola
car nettement plus esthétique que mon câble bricolé
bonjour Christophe
désolé je n’ai pas de lien commercial
juste ça http://riscos.openpandora.org/SchlepPi.html
cordialement
François
Pas mieux. Le Schlepi est construit à l’unité par un des passionnés allemands de RISC OS (ils travaillent en sous marin sur plain de projets hardware [nouvelles machines] et software [support 3G, certains portages de l’OS…] très avancés).
Merci David