Le numéro 30 de Planète Robots novembre décembre 2014 vient de sortir.
Parmi les articles à lire dans cette revue, il y en a un qui va intéresser les Raspinautes : « Quel cerveau pour mon robot ? »
Après avoir comparé les cerveaux du règne animal (homme compris), la revue s’interroge sur le choix que peut faire le constructeur d’un robot pour lui donner de l’intelligence.
Vous vous doutez que si je vous parle de cet article… Bin oui, on y trouve le Raspberry Pi bien entendu ! Comment aviez-vous deviné ?
C’est en effet notre framboise qui illustre la page de droite de cet article.
La revue énumère les différentes possibilités : Microcontrôleur (un cerveau reptilien), Micro-ordinateur (cerveau scientifique), Hybride (cerveau élastique).
Suivent des considérations sur la mémoire, la fréquence d’horloge ou encore les entrées/sorties qui pourront également influencer votre choix.
Vient ensuite le moment du choix. Et là tout s’écroule !
Alors qu’un organigramme aboutit au Raspberry Pi pour des machines comportant peu de capteurs mais nécessitant des calculs lourds, la sélection de cartes pour des exemples précis (petit véhicule autonome évitant les obstacles = Arduino Uno, Cube de LED = Arduino Mega, Drone avec caméra = UDOO etc…) n’aboutit pas sur notre framboise.
Question à 2 balles : Alors pourquoi avoir placé 2 photos de Raspberry Pi au début de l’article s’il n’est pas digne d’animer un robot ? Marketing ? (ce que de nombreux Raspinautes contesteront, j’en suis certain !)
Pour ne pas être complètement négatif (vous voyez que ça m’arrive…) Planète Robots présente une large sélection de robots du plus simple et pas cher (Kit d’initiation à 27,25€) au plus sophistiqué et hors de prix (Dagu Venus à 6320€) en passant par le célèbre NAO (5630€ en haut à droite de la page ci-contre)… Tiens à propos, si vous cherchez un cadeau à me faire pour Noël… 😉
Il y a également une sélection de gadgets pour geek et une autre de BD, DVD, Livres (vous savez ces trucs qu’on peut lire sans user de pile ni recharger de batteries)… Pour ceux qui ne savent pas de quoi il s’agit, reportez vous à la page wikipedia qui en parle, c’est bien expliqué ! 😀
Allez trêve de plaisanterie, je vous souhaite une bonne lecture si vous décidez d’acheter cette revue qui vaut ses 5,90 € à mon avis (vous voyez que je peux vraiment être gentil).
Le contrôle d’un robot, particulièrement, un robot humanoide demande de contrôler de nombreux moteurs pas à pas et/ou servo-moteur. De ce côté-là le Raspberry pi est bien pauvre.
Un autre problème est l’aspect non temps réel de l’OS qui peut amener des problèmes de coordinations, de contrôle de vitesse des mouvements etc… C’est exactement le même problème pour commander une imprimante 3D ou une CNC à partir d’un RaspBerry Pi
D’un autre côté, un Arduino n’a pas les performances nécessaires pour certaines fonctions que l’on peut retrouver dans un robot :
– contrôle à distance par une interface web via wifi
– synthèse vocale
– modéliser de l’environnement à partir de capter IR et/ou ultrason (il se rappelle où se trouve les obstacles)
– reconnaissance de visages (vive openCL)
– …
A mon avis, un solution élégante est simplement de combiner les deux. Un Rpi peut parfaitement commander un Arduino via le bus i2c (attention à la conversion 3,3v/5v). Un Arduino a justement les I/O analogiques et les sorties PWM qui manquent au RPi.
Pour résumé, un Rpi + une carte comme la GertBoard est une solution très performante pour à peu près n’importe quel type de robot.
La seule pierre d’achoppement étant la consommation électrique de l’ensemble. Pour cela, le futur modèle A+, pourrait aider pas mal.
Bonjour Goldevil
merci pour ces précisions !
Cordialement
François
Hs mais je voulais vous remercier pour votre site.
Il est rare de voir un site sur le Pi actualisé comme celui ci
merci 🙂
merci ! 🙂
Je me permet de répondre en tant que redchef heureux de Planète Robots 🙂
Tout d’abord, merci de mettre en avant ici notre magazine, cela fait toujours plaisir !
Le Raspberry Pi n’est pas du tout malmené dans notre article, au contraire. Les exemples de robots cités sont de petits robots simples, un Arduino suffit la plupart du temps pour cela. Y mettre un Raspberry Pi reviendrait à mettre un moteur de Porsche dans une voiture destinée à faire de la ville… Cela fonctionnerait, mais ce serait compliquer les choses pour un robot simple. De plus, les robots simples sont en général développés par des débutants pour lesquels l’Arduino est plus simple d’accès.
Par contre, comme notre organigramme l’indique, le Raspberry Pi est parfait pour animer un robot aux fonctions avancées qui ont besoins de lourds traitements de calculs.
Et s’il y a de nombreuses photos de Raspberry Pi dans l’article, ce n’est pas une question de marketing, hoooo loin de là ! C’est tout simplement parce que je suis moi-même fan de cette petite carte qu’est le Raspberry Pi ! J’ai quelques projets perso avec pour lesquels j’aimerais prendre un peu de temps (que je n’ai plus avec ma petite famille et mon boulot) pour en faire une borne d’arcade pour l’une, un mini-ordinateur sous RiscOS pour une autre et un serveur multimédia sous ArOS/AerOS pour la dernière 🙂
Au plaisir de vous relire et bonne continuation 🙂
Bonjour Frédéric
Merci pour ces précisions et vos encouragements !
Votre message avait atterri… dans les spams 🙁 c’est pour cela que je ne l’avais pas vu, en fait.
Je suis un lecteur régulier de Planète Robots et les apparitions de la framboise dans votre revue sont toujours des événements
Cordialement
François
D’abord, un livre, c’est un peu comme un gros journal : c’est un pdf déjà imprimé :).
Sinon, des circuits externes sur bus i2C permettent d’ajouter à moindre frais les ports qui « manquent », que ce soit de l’analogique ou du numérique, et ce, à moindre coût !
Cordialement.