Publié le 13 septembre 2015 - par

Hackable Magazine N°8 – Le plein de Rasberry Pi, SVP…

hackable_8_couverture_250pxAvec la sortie du bimestriel Hackable Magazine, la période creuse pour les papivores s’achève enfin.
Dans ce numéro le Raspberry Pi est une nouvelle fois à l’honneur, ainsi que son compère Arduino.

A eux deux, ils squattent une bonne partie des pages du magazine. Notre RasPi est ainsi mis à contribution dans un rôle de gestionnaire d’un réseau WiFi de capteurs de température, il contrôle à distance une chaudière au fuel. Équipé d’un écran tactile il vous ouvre la voie pour réaliser vos propres jeux avec Pygame.

hackable_8_couverture_600pxUn premier article présente la mise en œuvre de LaunchPad MSP432 pour réaliser du multitâche.

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Deux articles vous expliquent ensuite comment programmer un microcontrôleur avec un Arduino, puis…. sans  :

hackable_8_arduino_01On en vient ensuite au RasPi : Comment assembler un réseau de capteurs de température sans vous ruiner :

hackable_8_temp_03Un article qui pourra sans doute vous donner des idées si vous avez un projet de ce type.

hackable_8_temp_02Ici on voit un des points de mesure, constitué d’une alim USB sur laquelle on connecte la carte du module : une carte Veroboard adaptée à l’USB qui supporte un régulateur 3.3v pour alimenter le transmetteur WiFi ESP8266 déjà abordé dans Hackable. Là dessus se connecte un DS18B20, ici en version étanche avec un fil de liaison. A préférer si vous souhaitez vous éloigner de tous ces machins qui chauffent et risquent de fausser la mesure…

Un deuxième article aborde les choses côté RasPi et vous indique comment récupérer les mesures et les utiliser, par exemple en les affichant :

hackable_8_temp_01Mais je vous fais confiance pour imaginer bien d’autres utilisations.

hackable_8_chaudierVient ensuite un article qui explique comment gérer sa chaudière à distance avec un Raspberry Pi. j’ai noté les schémas, peu habituels mais agréables à consulter…

hackable_8_compteurUn dernier article de cette série met en oeuvre un optocoupleur (ci dessus) pour faire la liaison entre le compteur électrique de la maison (équipé d’une sortie téléinformation). Cette fois vous allez pouvoir superviser votre consommation électrique avec le Raspberry Pi.

Un article explique comment recharger sa voiture (électrique) avec du matériel open-source piloté par un Raspberry Pi.

hackable_8_pitftOn termine avec le RasPi sur cet article qui explique comment utiliser un écran tactile (PiTFT 2.8″) sur un RasPi B+ avec Pygame.

A noter aussi pour ceux qui souhaitent utiliser la ligne de commande sur leur Raspberry Pi (ou autre poste Linux) depuis un navigateur, un article sur Shell in a Box. (je vous en avais parlé en décembre 2013).

Conclusion

Comme d’habitude un numéro riche qui propose une quantité d’articles intéressants. Il me manque toujours ce côté Hack qui figure dans le titre mais que je ne retrouve pas dans le magazine…

À propos François MOCQ

Électronicien d'origine, devenu informaticien, et passionné de nouvelles technologies, formateur en maintenance informatique puis en Réseau et Télécommunications. Dès son arrivée sur le marché, le potentiel offert par Raspberry Pi m’a enthousiasmé j'ai rapidement créé un blog dédié à ce nano-ordinateur (www.framboise314.fr) pour partager cette passion. Auteur de plusieurs livres sur le Raspberry Pi publiés aux Editions ENI.

8 réflexions au sujet de « Hackable Magazine N°8 – Le plein de Rasberry Pi, SVP… »

  1. Dodutils

    l’ESP8266 est souvent qualifié de simple « transmetteur wifi », je trouve cela un peu réducteur.

    Il existe plusieurs modèles qui montent en gamme de l’ESP-01 à l’ESP-13 (bizarrement sans grande différence de prix) apportant jusqu’à 11 GPIO et 1 ADC , I2S, SPI, 64KB SPI ROM, 40KB RAM, on peut les programmer en C, micro-Python, LUA, il sont compatibles avec l’IDE Arduino, on peut en faire un micro serveur WEB ou piloter un afficheur LCD/OLED c’est plutôt pas mal pour 5€ 😉

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  2. Michael

    c’est la deuxième fois que j’achète ce magazine ( le numéro précédent et celui-ci), c’est vrai que son nom n’est pas très raccord avec les articles, mais les sujets abordés sont intéressant et dans l’ère du temps ( on parle souvent du Pii et d’arduino), pas comme électronique pratique qui n’a pas su s’adapter et qui proposait toujours les même montage « has been » des années 90 en 2015 … En plus, les projet abordés permettent d’être réutilisés dans d’autres domaine ou à d’autres fin …
    A préciser, chose que j’apprécie particulièrement : la publicité est quasi absente dans ce magazine, on peut pas en dire autant de tous, qui devrait s’en inspirer !! j’espère que ce (jeune) magazine va trouver son rythme et ses lecteurs ….

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  3. Pascal

    La Pub dans les magazines d’électronique…j’adorais. Dans le haut-parleur, il y avait presque plus de pub que d’article! mais c’était bien avant le net et la seule façon de connaitre les nouveautés en composant!
    Hackable, j’aime bien, même si les montages ne sont pas très aboutis. Les deux derniers numéros mon bien servi pour programmer et tester l’ESP8266 pour un projet Souliss intéressant.
    Je mets le lien: http://souliss.Github.Io

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    1. François MOCQ Auteur de l’article

      Bonjour Pascal
      tout à fait d’accord, j’ai lu avec intérêt pensant des années les pubs de Beric par exemple, pour dégoter les « nouveautés » dans les surplus 😉
      c’était une autre époque !
      Beaucoup beaucoup de pub mais mes premiers numéros du HP étaient à… 1,50F (0.22€)
      Cordialement
      François

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  4. Dé²

    Effectivement , le premier numéro (bien que plein de fautes d’orthographe) comportait du ‘hack’ (une cigarette électronique). Depuis, plus rien…
    Il n’y a effectivement pas de pub mais le prix n’est pas dérisoire non plus !!!

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  5. Roger Brousset

    Je ne comprends pas votre définition de « hack » et la raison pour laquelle vous limiter cela à « démonter un objet pour en faire autre chose ». La définition du terme est bien plus large que cette simple pratique. Les « kernel hackers » ne démontent rien, ne détournent rien et ne bidouillent pas. Ils font simplement preuve de créativité et d’inventivité dans leur développement acharné.
    Dans ce sens, lorsqu’on programme, un « hack rapide » n’est pas non plus un détournement. C’est un code vite écrit, parfois brouillon mais qui apporte un résultat viable à court terme.
    N’oublions pas les origines linguistiques du terme qui signifie littéralement « tronçonner » de manière violente et brouillonne.
    Je trouve regrettable de tirer ainsi une définition du chapeau et d’arbitrairement juger qu’une publication ne mérite pas son nom sur cette base.

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