J’ai regroupé dans le même article ces deux revues Hackable Magazine et Open Silicium, sorties toutes deux début juillet. Publiées par les Éditions Diamond (Colmar) elles sont toutes deux dirigées par le même rédacteur en chef, Denis BODOR.
La première Hackable Magazine est d’un niveau technique abordable par des débutants pour certains articles et par des électro-informaticiens avancés pour les autres. (L’électro informaticien navigue entre informatique et électronique…)
Au sommaire de ce numéro la MakerFaire de Paris qui a fait la part belle à nos Raspberry Pi et Arduino favoris. La sortie de l’IDE Arduino version 1.6.5 permet d’utiliser un certain nombre de « dérivés » des cartes officielles. Il est aussi possible d’ajouter le support pour des cartes supplémentaires en ajoutant des dépôts comme celui d’Adaftuit par exemple, avec le support des cartes de la marque (Flora, Metro, Trinket, Gemma…) Suivent ensuite quelques pages à propos des tensions internes que connait Arduino ce qui se traduit par l’existence de deux sites web : Ah… quand il commence à y avoir des histoires de gros sous, le libre, l’open-source et autres prennent une claque derrière la tête ? (enfin, c’est juste mon avis)
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Alors pour cette question fondamentale, j’ai une réponse :
N O N
Pourquoi ? Parce que je pense qu’on ne peut acheter q’UN Raspberry Pi 2 😉
(voir l’article sur le Raspberry Pi et le sexe des anges)
Dans cet article vous trouverez le résultat d’un certain nombre de tests (CPU, mémoire) pour aboutir à une réponse de Normand : ça dépend pour quoi faire avec votre RasPi.
Pour les fans de framboise (qui a dit de carotte ?) la réponse est OUI 😉
Juillet-Août est une époque propice aux coups de foudre… et pas que sur les plages !
Cet article vous propose la réalisation d’un détecteur de coup de foudre. Il repose sur l’utilisation d’un circuit spécialisé de type AS3935.
Complété par l’antenne adéquate (qui a dit comme Sheila ?) et fabriqué par Playing With Fusion en direct ou sur ebay.
Un Arduino et un module RTC complètent le montage et le résultat apparait sur un écran LCD 4 x 20 caractères.
Le Sketch (croquis) Arduino est joint à l’article et imprimé comme toujours dans la revue en grosses lettres bien lisibles 😉
L’arrivée sur le marché de composants d’origine chinoise a révolutionné l’approche de l’électronique.
Ces modules comme le ESP-01 sont disponibles pour une misère sur ebay (moins de 3$ port compris) sont basé sur un ESP8266 et une mémoire de 512Ko.
Ils permettent de réaliser une liaison radion à faible coût. Les modules ne fonctionnent qu’en 3,3V et il faudra prendre les précautions d’usage pour un emploi sur Arduino en 5v.
La aussi le sketch est fourni de façon très claire, permettant une mise en œuvre facile de cette solution.
Ceux qui utilisent des récepteurs TNT pour la radio ont remarqué que leurs récepteurs ne sont pas très précis. La fréquence est issue d’un quartz 28,8 MHz dont la qualité (pour tirer le prix vers le bas) n’est pas forcément adaptée à cette utilisation.
Après avoir utilisé rtl_test pour déterminer le décalage de votre récepteur, vous apprendrez comment compenser ce décalage pour obtenir de meilleurs résultats en réception radio.
Vous verrez aussi comment utiliser la fréquence des GSM pour calibrer votre installation.
On continue avec les exploits inutiles (c’est mon avis) : l’essai de Windows sur Galileo 😉
Tout commence par le téléchargement de Windows for Intel Galileo, non sans remplir un formulaire d’identification ainsi qu’une acceptation des conditions de la licence (EULA = End User License Agreement ou Contrat de Licence Utilisateur Final (CLUF)).
Ensuite on prépare la carte SD (en passant par la ligne de commande cmd hihihi) avec… Win32DiskImager (ça vous rappelle quelque chose ?)
Enfin après s’être bien agacé avec l’installation, la configuration… on aboutit sur… l’interpéteur de commandes en mode texte (fô pas rêver) qui permet d’après la notice… d’arrêter le système. Ce que Denis a fait sans arrière pensée avant de ranger son (inutile) jouet à 90€ – de quoi se payer 3 Raspberry Pi 😉
Si vous ne souhaitez pas utiliser les services en ligne de Google, Apple ou Dropbox (pour ne citer qu’eux) vous pouvez opter pour un hébergement de vos données sur un NAS.
Cet article vous propose de mettre en œuvre un Raspberry Pi pour créer votre propre cloud avec Seafile.
Après avoir configuré le WiFi, connecté le disque dur, vous installerez Seafile avant de le configurer et… de l’utiliser.
Vous débutez en Linux ? Vous venez d’un monde où des icônes plus colorés les uns que les autres présentent l’organisation de votre disque dur sous forme graphique ?
Vous débarquez, un peu perdu dans un monde ou la même chose se présente sous forme de suite de lignes de texte en noir et blanc (parfois avec un peu de couleur…)
Mais comment diable s’y retrouver ? Cet articl pourrait être le début du commencement d’une solution…
Il vous présente une arborescence Linux en expliquant le rôle des principaux répertoires (bin oui on ne dit pas dossier, ici, Monsieur !)
L’article se termine pour l’initiation à l’électronique par quelques montages destinés à faire clignoter une LED (il y en a qui clignotent d’origine 😉 ) à base de 555 (de mon temps….) ou, pourquoi pas de transistors ?
On termine la revue par un article sur le contrôle d’un appareil en 230v à l’aide de relais.
Euhhhhhhh…. oui oui c’est fini… j’ai du rater l’article qui donne son nom à la revue, le hack d’un objet ou d’un appareil… non ?
On passe à Open Silicium. Alors là c’est du lourd, du professionnel. De qui effrayer le débutant qui se dit « Tiens ! Une revue sur le matériel en open source… voyons voir… »
A mon avis ce numéro est plus à destination des techniciens et des ingés qui développent des solutions embarquées qu’à destination du grand public. Enfin, vous me direz ce que vous en pensez…
Certes on voit le Raspberry Pi en couverture mais….
Cet article explique comment compiler le noyau Linux standard puis le noyau Linux Xenomai pour la carte cible, et réaliser des tests de latence pour comparer ces deux noyaux.
Voilà notre RasPi à l’œuvre. Ici il est question de créer un OS respectant la norme ARINC653 à des fins d’expérimentation et de formation sur le RasPi, sachant qu’une plateforme professionnelle est estimée à 50 000€ (remise déduite ;)…
Bon, là je me suis dit faut te recycler… je connais ni Lepton, ni la carte AT91SAMD20 🙁
Mise en œuvre de Xenomai sur une BBB avec RTnet. L’article se termine par l’utilisation d’openPOWERLINK sur RTnet…
Cet article décrit comment il est possible de décoder les signaux GPS avec une clé TNT. J’ai croisé des formules d’intégrales que je n’avais plus vues depuis de (très) nombreuses années 😉
Plus accessible, cet article fait un état des lieux des différentes licences des logiciels libres. A lire si vous utilisez ou souhaitez diffuser un logiciel sous l’une de ces licences.
Dans cet article vous trouverez les bases nécessaires au développement de drivers (pilotes) pour des périphériques USB. L’exemple choisi est le gros bouton rouge (arrêt d’urgence par exemple).
Ici vous apprendrez comment simuler vos périphériques série en Python.
Conclusion
Autant j’ai apprécié le numéro de Hackable, autant le numéro d’Open Silicium m’a semblé décalé et pas du tout adapté à ce que je recherche en achetant une revue. Les articles de Hackable Magazine je peux les mettre rapidement en œuvre, alors qu’Open Silicium m’emmène dans un domaine pour lequel je n’ai pas de besoin, ni de moyens (en temps et en finances…).
Enfin… c’est juste mon avis et vous pouvez ne pas être d’accord et le dire dans les commentaires ci-dessous …
Ping : Hackable Magazine et Open Silicium sont disponi...
Sauf erreur de ma part, les éditions Diamond se trouvent à Sélestat et non à Colmar. Cela reste l’Alsace, mais pas dans le même département :).
Bonjour
il me semblait aussi, mais dans l’ours elles sont domiciliées 10, place de la Cathédrale – 68000 Colmar 😉
Cordialement
François
Bonjour,
c’est le premier message que je laisse ici et j’en profite pour féliciter Francois pour son remarquable travail.
Les articles proposant comme Hackable d’essayer la programmation de GPIO du Raspberry en pilotant du 220V via une carte relais se multiplie… mais le béotien que je suis (pardon d’avance) n’a pas encore compris si on peut utiliser une carte relais pour piloter une tension moindre. Concretement j’aimerais piloter mes vannes d’arrosages (aujourd’hui controler par un programmateur qui leur envoie du 24v continu seulement): est-ce que le meme montage marcherait (ie, qui peut le plus -piloter du 220v- peut le moins ?) ?
Merci
bonjour
merci pour ce retour
oui un relais qui est capable de commuter du 220v peut commander du 12 ou du 24v sans problème
soyez attentif au courant consommé par les vannes qui va passer dans les contacts…
cordialement
François