Publié le 14 octobre 2017 - par

Daylight Linux v2, un OS 64 bits pour le Raspberry Pi 3

Hamdy, le créateur de Daylight Linux 2, est un professionnel et passionné d’informatique. Il vit en Suisse et c’est créant des systèmes d’exploitations embarqués pour des projets d’automates solaires basés sur Linux qu’il a eût l’idée de faire de même pour le Raspberry Pi 3 : un système d’exploitation rapide et léger (interface utilisateur fluxbox améliorée) tout en profitant de la stabilité de Debian.

Daylight Linux v2

Présentation

Daylight Linux n’est pas cross compilé c’est un dérivé de Debian au même titre que Ubuntu ou Lubuntu etc.

Quelques chiffres

Voici les résultat des tests, obtenus avec la commande htop et les mesures de temps de démarrage après installation :

  • Raspbian Stretch Mémoire utilisée : 94.3 Mo, temps de démarrage 24.7 secondes
  • Lubuntu 16.04 Mémoire utilisée :  95 Mo, temps de démarrage 37 secondes
  • Daylight Linux 2 Mémoire utilisée :  85.8 Mo, temps de démarrage 22 secondes

Les Tests ont été réalisés sur un Raspberry Pi 3 Model B avec Micro SD classe 10 de 8 Go

Fluxbox inside

Daylight Linux est une alternative à Raspbian et Lubuntu / Ubuntu. C’est la seule distribution linux pour Raspberry Pi basée sur l’interface graphique Fluxbox (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fluxbox)
Elle peut-être utilisée dans des situations ou la mémoire doit être optimisée tout en gardant une interface graphique. Malgré sa légèreté le système à été optimisé pour que les utilisateurs débutants ou avancés puissent simplement s’y retrouver.

 

Liste des fichiers présents dans la distribution

https://github.com/hamdyaea/Daylight-GNU-Linux/blob/master/version1/RaspberryPi/SoftwareList

Vidéo

 

Conclusion

Je n’ai pas (encore) eu l’occasion de tester cette distribution. Le fait qu’elle soit en 64 bits est certainement intéressant.

Lors du téléchargement sur la page du projet, privilégiez les sources classiques. J’ai cliqué sur le lien 1fichier.com et j’ai été envahi d’écrans de pub 🙁

N’hésitez pas à laisser vos impressions sur cette distribution dans les commentaires ci-dessous.

Sources

À propos François MOCQ

Électronicien d'origine, devenu informaticien, et passionné de nouvelles technologies, formateur en maintenance informatique puis en Réseau et Télécommunications. Dès son arrivée sur le marché, le potentiel offert par Raspberry Pi m’a enthousiasmé j'ai rapidement créé un blog dédié à ce nano-ordinateur (www.framboise314.fr) pour partager cette passion. Auteur de plusieurs livres sur le Raspberry Pi publiés aux Editions ENI.

20 réflexions au sujet de « Daylight Linux v2, un OS 64 bits pour le Raspberry Pi 3 »

    1. spourre

      Bonsoir,

      Je ne pourrais pas tester car je n’ai que des Pi B+, inexploitables sous GUI.
      Si vous testez pourriez-vous vérifier ce qui est en 64 bits (readelf) dans les principaux binaires (libc, gcc, …)
      Parce que, AMHA, si l’OS est en 64 bits mais que les principales applications sont encore en 32 bits, ça ne sert pas à grand chose à part consommer (pour rien) de la RAM sur une architecture où celle-ci est comptée.
      Ca reste une Debian, j’espère que les choix douteux (du swapp sur la SD par exemple) ont été revus.
      Bon tests

      Sylvain

      Répondre
      1. benbailleul

        J’ai confirmation de l’auteur que l’OS sur PC est 64bits mais que la version Raspberry Pi reste en 32bits. Je vais quand même tester l’OS dans le n°5 de L’officiel PC et il y aura une interview de l’auteur.
        À bientôt !

        Répondre
        1. spourre

          Je m’en doutais un peu (cf. ci-dessous le post de F4EXB et ma réponse) ;-(
          Une suggestion si vous me le permettez, expliquez à vos lecteurs (dont je suis), issus du monde Windows (ce que je ne suis pas), que passer l’ OS en 64 bits sur un Raspberry ne le rendra pas obligatoirement plus performant, au contraire.
          Le principal problème est qu’augmenter la taille de l’espace adressable sans pouvoir augmenter l’espace physique et augmenter la taille des mots stockés en RAM ne peut conduire qu’à une surconsommation de la mémoire physique. Au pire, on va provoquer du swap par manque de place.
          Il vous faudra faire preuve de beaucoup de pédagogie ;-))

          Sylvain

          Répondre
          1. benbailleul

            Les utilisateurs Windows ne sont pas des idiots, en particuliers ceux qui nous lisent 🙂
            Mais ici je n’aurai même pas besoin d’expliquer ces détails puisque l’OS en question n’est pas 64 bits. Selon l’auteur : « La version [de Daylight] pour Raspberry Pi est un dérivé de Raspbian en 32 bit. Elle a la stabilité de Raspbian tout en étant plus léger. »

            Je vais voir ça lundi ou mardi 🙂

            Répondre
  1. F4EXB

    Cet O/S n’est pas 64 bits (Armv7l):

    root@DaylightV2:~# uname -a
    Linux DaylightV2.0.1 4.9.35-v7+ #1014 SMP Fri Jun 30 14:47:43 BST 2017 armv7l GNU/Linux

    Répondre
    1. spourre

      Bonjour,

      De toute façon, comme je le mentionnais plus haut, c’est de peu d’intérêt sur une machine aussi limitée.
      Cela semble aussi être l’avis d’un spécialiste reconnu, M. Christian Blaess, bien connu des lecteurs Linuxmag, opensilium et hackable.
      Il tient un site remarquable par ses nombreux articles « pointus » qui ne parle ni de retrogaming, ni de multi-media mais de système, de cross-compilation et de gestion d’interruptions:
      https://www.blaess.fr/christophe/2017/03/13/un-noyau-4-10-sur-un-raspberry-pi-3-64-bits/#more-4770
      « Que signifie qu’un processeur fonctionne en 32 ou 64 bits ? Il s’agit de la taille des registres du CPU, c’est-à-dire la taille maximale des données qu’il peut manipuler en une seule opération. L’effet le plus immédiatement visible du passage de 32 en 64 bits, est la taille de l’espace d’adressage qui passe de 232 octets (4 Gio) à 264 octets. Ceci ne présente pas particulièrement d’intérêt pour le Raspberry Pi 3 dont la quantité de RAM reste fixée à 1 Gio non extensible.

      En ce qui concerne le passage en 64 bits, aucun intérêt réel donc hormis le challenge technique.
       »
      73’s Sylvain

      Répondre
      1. François MOCQ Auteur de l’article

        Bonjour
        Mea Culpa !
        je n’ai pas testé cette distrib, comme indiqué dans l’article…
        j’ai repris les infos envoyées par Hamdy et je n’ai pas eu de correctif suite à la publication de cet article et des posts sur facebook et twitter.
        François

        Répondre
      2. benbailleul

        Ça ne veut pas dire qu’un OS 64 bits serait « inutile ». Je n’imagine pas la fondation mettre un SoC 64 bits sur sa machine pour faire joli. En optimisant les programmes…

        Répondre
        1. spourre

          La fondation doit faire des choix, parfois douteux, pour tenir les coûts tout en ayant un approvisionnement certain pour une production de masse.
          Le SOC n’est pas le plus performant de chez broadcom et la distribution officielle n’est pas la plus optimisée.

          Sylvain

          Répondre
          1. benbailleul

            Oui c’est vrai que c’est peut-être pour une question de coût/production. N’empêche qu’en optimisant les programmes, on peut réduire l’utilisation de la mémoire. Je ne désespère pas d’installer un OS 64 bits sur ma framboise.

            Répondre
  2. F4EXB

    Bonsoir,

    oui absolument! La OpenSUSE pour RPi3 est bien une 64 bits (ARM v8). Même manip avec cette distro:

    23:05:46 f4exb@rpi302:~$ uname -a
    Linux rpi302 4.4.92-18.36-default #1 SMP Tue Oct 24 15:20:18 UTC 2017 (3f3cfaa) aarch64 aarch64 aarch64 GNU/Linux

    En fait pour répondre aux doutes quant à faire tourner la RPi3 sur une distro 64 bits je dirais que dans à peu près toutes les têches le fonctionnement sur OpenSUSE est deux fois plus rapide par rapport à Raspbian. En fait ce n’est pas tellement la question des 64 bits et en effet l’empreinte mémoire des process est plus importante en 64 bits mais le fait que l’O/S et les programmes de la distribution exploitent les instructions ARM v8. Il y a eu de gros progrès depuis ARM v7

    Salutations, Edouard.

    Répondre
  3. F4EXB

    PS: commentaire supplémentaire sur OpenSUSE et peit bémol : je n’ai pas réussi à faire tourner l’accélération graphique. Je ne me sers donc de l’OpenSUSE que dans une config de type serveur.

    Répondre

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