Avanquest et sa division « Objets Connectés » myDevices présentent Cayenne, outil de développement et de création de projets IoT à partir d’un Raspberry Pi. Cayenne est une solution gratuite, accessible en ligne ou via une application mobile, permettant aux développeurs et aux créateurs de concevoir en quelques heures des solutions IoT.
Au sommaire :
Cayenne, une plateforme gratuite IoT
Le communiqué de presse
myDevices a développé une plateforme IoT robuste permettant aux sociétés de connecter des objets, de visualiser des données, d’appliquer facilement des règles sophistiquées et d’interagir avec leurs clients connectés de manière efficace.
Avec Cayenne, myDevices étend sa plateforme (lancée en octobre 2015) de connectivité et d’objets connectés, à la communauté des développeurs et créateurs sous la forme d’un outil facile d’utilisation grâce à sa fonction « Glisser-déposer ». Cette plateforme permet un prototypage rapide, elle est ouverte à la communauté des développeurs. Au 30 mai 2016, plus de 20 000 développeurs travaillent sur des projets, dont environ 5000 sont actifs, et ont généré plus de 200 millions d’événements… Cayenne enregistre environ 1400 inscriptions supplémentaires par semaine.
Cayenne permet aux développeurs, utilisant des Raspberry Pi, de réaliser leurs projets sans avoir besoin de recourir à des SDK ou des API.
Ce qu’amène Cayenne
- La reconnaissance automatique des différents actionneurs et capteurs connectés au Raspberry Pi lui permettant d’être opérationnelle en 7 minutes;
- De nombreux widgets personnalisables, pour visualiser en temps réel les données ainsi que leurs historiques au travers d’une interface graphique simple et pratique;
- Des déclencheurs très faciles à mettre en place avec le système « Glisser-déposer », permettant à un capteur, un moteur ou un actionneur de lancer une action automatique sur un autre objet connecté;
- Des alertes de seuils qui envoient des e-mails ou des SMS selon des critères personnalisables;
- La possibilité de programmer la mise en route et l’arrêt de lumières, moteurs, soupapes et actionneurs à des jours et à des heures donnés.
Cayenne peut être utilisé pour effectuer des prototypages efficaces, optimiser les prévisions commerciales ou encore assurer la continuité du flux de travail. À la maison, Cayenne permet par exemple de contrôler, de manière simple et fluide, la domotique, la sécurité, les capteurs et l’éclairage. Outre une interface utilisateur intégrée et intuitive, son plus gros avantage est de permettre d’entreprendre des projets IoT simples et de réduire de manière significative le temps et les frais associés à des projets IoT plus complexes.
Vous pouvez ouvrir un compte Cayenne gratuit sur : www.cayenne-mydevices.com
Les principales caractéristiques de Cayenne
- Une application mobile pour configurer, suivre et contrôler les objets et les capteurs partout où l’on se trouve;
- Une configuration intuitive qui connecte le Raspberry Pi, ses capteurs, actionneurs et extensions à Internet en quelques minutes seulement;
- Un moteur de règles pour déclencher des actions automatiques entre les objets connectés;
- Un tableau de bord personnalisable avec des widgets d’affichage de données utilisant le « Glisser-déposer »;
- Une programmation horaire des lumières, moteurs et actionneurs;
- Une gestion graphique des entrées/sorties GPIO configurable depuis une application mobile ou un tableau de bord;
- Un accès distant instantané depuis un téléphone ou un ordinateur.
Comment ça marche ?
Cayenne est le premier outil de création de projet IoT de type glisser/déposer qui permet aux développeurs de créer et d’héberger rapidement leurs projets d’objets connectés. Cayenne a été conçu pour l’Internet des objets. Il peut contrôler le matériel à distance, il peut afficher les données des capteurs, stocker des données, les analyser etc.
Il y a plusieurs éléments importants dans la plate-forme:
- Cayenne App – configurez et contrôlez vos projets IoT avec des widgets en glisser-déposer dans une application.
- Tableau de bord en ligne Cayenne – Utilisez un navigateur pour configurer et contrôler vos projets IoT.
- Cayenne Cloud – responsable du traitement et du stockage des données des périphériques, des utilisateurs et des capteurs pour les commandes, les actions, les déclencheurs et les alertes.
- Agent Cayenne – permet la communication avec le serveur, l’agent et le matériel pour la mise en œuvre des commandes entrantes et sortantes, les actions, les déclencheurs et les alertes.
Chaque fois que vous appuyez sur un bouton de l’application Cayenne sur votre smartphone ou sur le tableau de bord en ligne, l’information part vers le Cloud Cayenne où elle est traitée puis envoyée à votre matériel. Ça fonctionne de la même façon, mais en sens inverse. Vous pouvez utiliser l’application mobile Cayenne ou le tableau de bord en ligne, c’est vous qui choisissez. Toutes les modifications apportées au matériel depuis l’application mobile sont immédiatement reprises par l’affichage du tableau de bord en ligne, et vice versa.
Caractéristiques principales
- Connexion via Ethernet, Wi-Fi et téléphone (pour l’application mobile uniquement)
- Découvre et configure automatiquement un (ou plusieurs) Raspberry Pi sur un réseau (en Ethernet ou Wi-Fi uniquement)
- Tableau de bord personnalisable par glisser-déposer de widgets
- Accès à distance, redémarrage et l’arrêt du Raspberry Pi
- Ajout et contrôle de capteurs, actionneurs et extensions connectées à un Raspberry Pi
- Configuration de déclencheurs pour les Raspberry Pi, les capteurs et les actionneurs
- Configuration et réception d’alertes de dépassement de seuil via e-mail et SMS
- Surveillance de périphériques et création d’historique de valeurs fournies par les capteurs
- Test et configuration de matériel via le GPIO
- Et bientôt ! Configuration des actions et des commandes récurrentes
Les images fournies par Cayenne
Cette série d’images fournies par Cayenne montre des copies d’écran sur navigateur web, puis sur l’application smartphone de Cayenne.
Copies d’écran smartphone
Essais de Cayenne
Vous imaginez bien que j’ai voulu tester cette solution et ne pas me contenter de reprendre ce communiqué. Voici ce que ça donne…
J’ai commencé par créer un compte gratuit sur Cayenne puis…
Installation de l’application Cayenne
L’application est disponible pour iOS et pour Android. Une fois l’installation de l’application Cayenne faite vous pouvez la lancer (nan, pas le téléphone… juste l’appli 🙂 )
Mais que se passe-t-il sur le Raspberry Pi ?
Je suis toujours curieux de savoir ce qui se passe sur mon Raspberry Pi…
1 2 3 4 |
[code lang="bash"] sudo wget https://s3.amazonaws.com/mydevices-cayenne/prod/agents/1.0/rpi.sh sudo chmod 774 rpi.sh sudo mv rpi.sh rpi_0fxtzycgi1.sh sudo nohup ./rpi_0fxtzycgi1.sh[/code] |
Donc ça lance un fichier appelé rpi.sh dans lequel il y a :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 |
[code lang="bash"]pi@raspberrypi:~ $ cat rpi.sh #!/bin/bash # myDevices setup script set -e NAME="$0" PREFIX="myDevices-1.0" HOME="$( cd "$( dirname "${BASH_SOURCE[0]}" )" pwd )" echo $NAME codeRaw="${NAME##*_}" inviteCode="${codeRaw%.*}" wget -O $HOME/$PREFIX.tar.gz "http://updates.mydevices.com/raspberry/myDevices-1.0.tar.gz" tar -xzvf $HOME/$PREFIX.tar.gz cd $HOME/$PREFIX chmod +x $HOME/$PREFIX/setup.sh bash -x $HOME/$PREFIX/setup.sh -code "$inviteCode" "$@"[/code] |
Voilà vous avez tout sous la main, je vous laisse décortiquer tout ça…
Continuons avec notre appli Cayenne…
Cette première étape fonctionne, j’ai le contrôle de mon RasPi sur le smartphone.
L’interface web de Cayenne
Connectez vous sur la page web de Cayenne. En haut à gauche de l’écran, il y a un menu. Choisissez ADD New… > Device
Vous aboutissez sur un menu permettant de choisir ce que vous souhaitez ajouter : Actionneur, extensions ou capteurs.
Vous voyez par exemple ci-dessus le menu des capteurs disponibles. Si vous cliquez sur un type de capteur vous déroulez la liste des capteurs que Cayenne va gérer de façon native. Si vous cliquez sur température vous obtenez :
Ce résultat est susceptible d’évoluer puisque l’équipe de Cayenne ajoute constamment des nouveautés à ses listes de capteurs/actionneurs/cartes d’extension.
Si vous vous voulez ajouter des extensions :
Cliquez par exemple sur Analog Converter et vous obtenez :
On voit que la liste est déjà conséquente et elle va encore s’allonger 🙂
Pour tous ces composants listés dans la rubrique Add New… Cayenne fournit le driver, l’installe…
Il vous reste donc le plus difficile à faire : vous connecter à votre appli ou à votre page web sur Cayenne et… regarder le résultat 🙂
Comme j’avais un DS18B20 soudé sur un connecteur GPIO (c’est un reste de l’article sur le 1-wire 🙂 ), je n’ai pas hésité longtemps et je l’ai branché sur le Raspberry Pi 3 utilisé pour les tests. Après avoir activé le 1-wire le tableau de bord donne ceci :
Dans la colonne de gauche, le DS18B20 a été ajouté à la liste, et sur le Tableau de bord il y a l’affichage de la température mesurée par la sonde… Et… c’est tout ce qu’il y a à faire !
Si on clique sur DS 18B20 dans la liste de gauche :
On peut paramétrer l’utilisation du DS 18B20 par Cayenne et même… accéder à la documentation technique 🙂
Sur le tableau de bord en ligne, il suffit d’amener le curseur de la souris en haut d’un des widgets et le curseur prend la forme d’une croix à quatre flèches. On peut alors déplacer les widgets à son gré pour constituer un tableau de bord « maison ».
Ci-dessus la courbe de charge du CPU en cours de déplacement sur l’écran du navigateur.
J’ai eu un peu plus de mal sur l’appli Android. L’ajout du DS18B20 s’est bien passée. Par contre je n’ai pas réussi à déplacer les widgets à tous les coups… Avant de trouver la méthode : Il faut poser le doigt sur un widget et le tenir appuyé. Après un court instant le widget est « libéré » et peut être déplacé. Sur mon Samsung S4 avec le vibreur activé lorsque le widget est libéré, ça fait BZZZZT 🙂
Les modifications (ajouts ou retraits) que vous faites sur une des deux interfaces sont reportées sur l’autre.
Et les triggers ?
Un des points forts de Cayenne, c’est la possibilité de mettre en service des triggers (déclencheurs) qui vont déclencher des actions en fonction de seuils prédéterminés.
Le test consistera à déclencher un ventilateur lorsque le température mesurée par la sonde de température sera trop élevée.
Créer le Ventilateur
Allez dans ADD NEW… et ajoutez un device (dispositif). Comme le ventilo est une machine tournante, j’ai choisi un moteur. L’écran ci-dessus montre le ventilo en cours de création, il reste à remplacer la première ligne (Motor Switch) par son nom réel : Ventilation. après un Add Sensor… c’est prêt !
Retour au tableau de bord qui est maintenant équipé d’une interface représentant le ventilateur. Là encore ça reste très simple : cliquez sur le bouton, le ventilateur tourne (l’icône du moteur passe au rouge) … cliquez à nouveau et le ventilateur s’arrête (l’icône redevient grise).
Configurer la sortie
J’ai connecté un relais au GPIO pour actionner le ventilateur. C’est le GPIO 18 qui s’est vu confier cette tâche redoutable 🙂
Les ports GPIO sont par défaut (et par sécurité) configurés en entrée. J’ai passé le port 18 en sortie. Sur l’écran du PC (ci-dessus) il m’a suffi de cliquer sur le bouton IN pour qu’il se transforme en OUT ! Qui dit plus simple ? Et si vous voulez tester la commande de ventilateur, cliquez sur le port GPIO lui même. LOW deviendra HIGH et votre ventilateur tournera 🙂
Mettre les triggers en place
La mise en place des triggers est aussi simple que tout ce que nous venons de voir et ne nécessite pas de connaissance particulière. La création est guidée par l’interface.
Créer un trigger pour le ventilateur
Premier trigger pour la mise sous tension du ventilateur. Cliquez sur My Triggers puis New Trigger. Nommez le trigger (ici Ventilation). Glissez l’icône du Raspberry Pi à côté du if (si) et sélectionner la source du déclenchement (ici la sonde DS18B20). Avec le curseur indiquez la température de déclenchement (ici 30°C) puis Température above (Température supérieure).
Dans la partie then (alors) Sélectionnez ce que vous voulez déclencher (ici ventilation, GPIO 18) puis cochez la cas ON pour mettre le ventilo en route au déclenchement.
et … c’est tout. Cliquez en bas à droite sur Save Trigger. Votre premier déclencheur est prêt !
Second trigger pour arrêter le ventilo. Bin oui sinon il reste en fonctionnement après le déclenchement précédent… Même manip que précédemment, sauf qu’ici on déclenche lorsque la température redescend en dessous de 27°C (un peu d’hystérésis ça ne fait pas de mal 🙂 ) et qu’on arrête le ventilateur (case Off). et… bin oui, c’est tout aussi.
Créer un trigger pour le SMS
Mais ce qui serait bien ce serait d’être averti par SMS que le ventilo tourne (ou que la salle de bain est inondée, que la porte est ouverte, que le congélateur est à -4°C…).
Allez maintenant qu’on sait comment faire, créons un trigger qui m’avertit lorsque la température monte à 29°C, juste avant le démarrage du ventilo. J’ai sélectionné Text Message et rentré mon téléphone au format +336xxxxxxxx (en enlevant le zéro qui est avant le 6). Sauvez le trigger et… vous avez deviné ? C’est tout…
Tests des triggers
Tout ça c’est bien beau mais est-ce-que ça fonctionne ? En mettant les doigts sur la DS18B20, la sonde prend un coup de chaud et sa température augmente. Pile poil ce qu’il faut pour tester !
24.19°C pas de problème, le ventilateur est éteint (petit navire 🙂 ).
La température grimpe. Au dessus de 30°C, le relais colle. Ici, à 31.75°C le ventilateur est en fonctionnement : le symbole du moteur est rouge. Lorsque la température redescend, le second trigger arrête bien le ventilateur.
Et pendant ce temps sur mon portable un message est arrivé :
L’avertissement a bien été envoyé sur mon téléphone. La température est un peu au dessus des 29°C programmés, car la transmission des infos se fait à intervalle de temps fixe. Ce qui explique le léger décalage entre le moment où le seuil est dépassé et le déclenchement du trigger.
Une abondante documentation (en anglais) est disponible pour vous aider à mettre votre système sur pied.
Videos
Conclusion
Cayenne se révèle un outil très puissant pour créer rapidement un tableau de bord. Si vous envisagez une installation domotique à base de Raspberry Pi, son utilisation vous simplifiera grandement la vie et vous disposerez d’un tableau de bord d’apparence professionnelle sans taper une seule ligne de code !
Le service Cayenne vous permet aussi d’afficher les courbes ou les événements sur une période, à des fins de surveillance ou d’analyse. Vous pourrez mettre en place avec facilité des déclencheurs, par exemple : « si la température excède 29 degrés, mettre la ventilation en marche » comme décrit ci-dessus.
La gamme des capteurs/actionneurs/cartes E/S évolue constamment et Cayenne devrait permettre de gérer prochainement de nouvelles plateformes et de nouveaux réseaux comme LoRa ou Sigfox (dont je vous avais présenté un exemple avec la carte de SNOC) pour faire communiquer tous ses objets entre eux via le moteur de règles et de gestion d’événements vraiment simple à utiliser sans programmation aucune.
Un forum communautaire est disponible pour trouver (ou amener) de l’information, laisser des suggestions, des commentaires…
Si vous réalisez des projets avec Cayenne, n’hésitez pas à partager vos réalisations sur framboise314, ne serait-ce qu’une capture d’écran !
Et puis si vous testez simplement cette plateforme, vos commentaires seront les bienvenus…
====== Mise à jour du 15 octobre 2017 ======
CAYENNE… AGAIN
Benoit, jeune lecteur de framboise314 a commencé un projet de chambre connecté avec Cayenne. Vous pouvez suivre l’avancée de sa réalisation sur sa page : http://raspblog.fr/category/projets/domotique
Sources
- http://www.cayenne-mydevices.com/
- https://pimylifeup.com/raspberry-pi-cayenne/
- http://www.cayenne-mydevices.com/docs/
- http://community.mydevices.com/
Merci pour cet excellent article. Maintenant reste à voir si ça fonctionne offline sans connexion au cloud, comment son gérés les écritures sur la carte sd pour éviter la corruption, comment distribuer son appli et comment tout ça sera monétisé.
Bonjour
A priori les infos remontent sur le cloud Cayenne qui les redescend sur le smartphone et le RasPi
Pour le reste je ne sais pas…
cordialement
François
Cela a l’air d’être pas mal cependant je suis toujours retisant de passer par un Cloud dont je ne sais rien. Pourquoi ne proposeraient-ils pas une image à installer sur un Raspberry Pi pour installer le Cloud chez soi….
bonjour
à voir avec eux mais je pense que ce n’est pas l’option choisie…
cordialement
François
Pour tout accès à votre Raspberry par l’extérieur, cela passera effectivement par le Cloud de Cayenne.
Cependant les applications mobiles utilisent une connection directe quand vous êtes en WiFi pour l’envoi de commande afin d’avoir une action instantanée.
La planification de tâche tourne complètement sur le Raspberry et n’a pas besoin de connexion au Cloud pour fonctionner.
Cependant les triggers étant possibles entre plusieurs devices, cela nécessite la connexion au Cloud.
En espérant que cela complète vos interrogations.
Exactement pareil !
L’écosystème a l’air prometteur, mais je ne comprends pas le choix du « cloud privé » pour remonter les infos.
Pour tout un tas de raison, pour ce genre de projets, la seule solution crédible aurait été une version « self hosted » du serveur (à faire tourner chez soi).
Je me vois mal remonter mes devices dans une plateforme en ligne, que ce soit à titre personnel (domotique) ou professionnel (milieu industriel) :
– pas de confidentialité
– et surtout, risque que le service finisse par fermer (cf. de nombreux cas de ce genre), auquel cas l’ensemble de l’installation ne servira plus à rien !
C’est comme pour les box domotique avec IHM de gestions déportées.
Tous ces projets ont tué l’esprit du cloud.
En effet, il faut garder à l’esprit que c’est propriétaire et en beta.
Vu le potentiel de la chose cela risque de devenir payant assez rapidement.
Bref je trouve cela génial mais malheureusement pas assez ouvert à mon goût (et je dis pas ça parce que j’ai un Windows phone et donc non compatible ;p).
Bravo,
Comme d’hab, article complet, fouillé, testé …
Chapeau
NOTE : dans les code en shell script, il reste des &s; parasite 😀
Bonjour
Merci je regarde ça
encore un tour joué par le backoffice de WordPress 🙂
cordialement
François
Super Article François 😉 J’avais commencé à en faire un du coup je ne vais pas le finir, le tiens est bien complet 😉 Autant relayer l’info 😉
Bonjour Olivier
pourquoi ne pas le finir ? il ya d’autres choses à explorer j’ai fait vraiment un test minimum…
Si tu publies ton articles je mets un lien dans la conclusion vers ton site… 🙂
cordialement
François
Bonjour François,
Très bel article, (as usual) qui donne envie d’essayer MAIS, je ne peux envisager de confier ma sécurité et mon confort à une chaîne d’acteurs que je ne contrôle pas:
– FAI avec sa box
– Internet
– Prestataire du Cloud
Je maîtrise mon LAN car je possède et j’administre mon switch et mon AP WIIFI (celui de la box est coupé). Je peux me passer de la box car mon AP a son propre DHCP (ou je peux passer en @IP fixes).
L’accès externe depuis Internet n’est qu’un plus de confort mais il faut pouvoir s’en passer et, surtout, ne pas en dépendre pour un usage critique. Le serveur doit donc être chez moi. Je veux une solution libre (ce qui ne signifie pas gratuite) .Comme Ulysse, j’ai mis de la cire dans mes oreilles et je ne cède pas au marketing du cloud et du gratuit, qui devient vite payant quand tu es bien harponné.
Nota: je sais, je suis un vieux c*n rétrograde 😉
Très cordialement.
Sylvain
Je comprend tout à fait votre inquiétude, mais Cayenne répond aussi à un besoin que beaucoup de novices ne savent pas adresser (NAT/PAT et Dyn-DNS pour l’accès depuis l’extérieur par exemple).
Ne vous méprenez-pas, je trouve votre solution très bien léchée et attrayante.
Je ne critique pas, non plus, vos choix stratégiques (cloud, logiciel propriétaire) car ils relèvent de vos prérogatives.
Je souligne juste, que pour moi, il est exclu de faire appel au cloud pour la sécurité de mon domicile.
Sans être condescendant avec les newbies, je pense que leur donner la possibilité, en 2 clics , d’accéder à leur réseau depuis Internet sans leur expliquer les risques et les concepts, est une hérésie (on a vu ce que cette approche a donné dans le monde des PC et des clickodromes, avec des millions de machines zombies).
Une des capture de cet article montre tout de même un accès distant sous root 😉
Sylvain
Bonjour Sylvain
j’ai fait le test sur un RasPi configuré d’origine (pi/raspberry) car j’ai pensé que comme l’install est automatique, elle aurait échoué avec un utilisateur du genre toto/mot_de_pass_a_la_con…
ce serait effectivement un essai à mener
bonne journée
cordialement
François
Effectivement. Centralisé et propriétaire. Dommage, il y avait du potentiel.
Un projet comme il y en a eu beaucoup d’autres morts-nés maintenant.
Ping : Avec Cayenne, pimentez la gestion de votre Rasp...
Bonsoir François,
superbe article ! la solution cayenne à l’air vraiment facile et très intuitive pour la construction de solutions domotiques.
Concernant la sécurité, ça ne semble pas être une grand préoccupation des développeurs. (quasi aucun article sur le forum communautaire sauf un qui confirme que tout s’exécute en root depuis le net …)
Personnellement, je recommanderai d’utiliser cayenne pour apprendre ou valider certaines choses mais je ne laisserai certainement pas un tel système en fonctionnement permanent surtout s’il gère des volets, de l’éclairage, une alarme …
Cette recommandation est bien entendu valable pour tout ce qui est cloud mais là ça touche au objets dans les maisons quand même …. d’ici à ce qu’il y ait un gars qui se retrouve enfermé en dehors de chez lui avec la musique à fond … il n’y a qu’un pas (et je suis volontairement naïf dans mon exemple)
Je pense que si la sécurité intérieure ou monsanto avait mis à disposition la même plateforme, personne ne l’installerait … 🙂
Bonjour Jean-Jacques
je pense qu’on n’est qu’au début de l’IoT et que tout le monde est émerveillé par les possibilités sans vraiment penser à la sécurité. Quand on voit ce qu’il en est avec les voitures informatisées ou les badges non protégés (accès « sécurisés », hôtels, parkings….) on peut imaginer ce qui pourrait se passer si un vilain hacker voulait s’attaquer à une installation domotique.
Je pense que la sécurisation viendra quand il y aura eu quelques « affaires » retentissantes 🙂
cordialement
François
Tout à fait d’accord avec toi François mais cette plateforme est tellement bien faite et peut aider à l’amélioration de la vie de tout un chacun que ce serait dommage qu’elle se fasse « tuer » sur une « affaire » malheureuse et que le pi et les objets connectés deviennent de vilains canards (dont ils ont le potentiel mais ça rien de neuf … :-))
Je ne réagis que très rarement sur les aspects sécurité car quand c’est un peu compliqué, ça ne s’adresse pas au premier venu mais là, ç’est un lego tout simple !
bon allez, j’arrête avec ma parano car comme tu le dis pas d’affaire retentissante, pas de risque perçu ….
C’est d’ailleurs quand on a perdu sa première archive photo qu’on fait vraiment des backups 🙂
c’est vraiment dommage cet aspect sécurité … 🙁 le produit est vachement bien fichu !
ils devraient s’inspirer de solutions type spiceworks ou new relic …
et à mon sens interdire ou en tout cas bien faire comprendre que certaines fonctions depuis internet sont tout de même très dangereuses !
en tout cas, s’ils prennent la sécurité en considération ils devraient publier de l’info spécifique à ce sujet.
Ping : Avec Raspberry Pi dedans | Pearltrees
Je suis aussi gêné par l’aspect « cloud à tout prix » (essayez de trouver une caméra IP qui marche sans envoyer vos vidéos à l’extérieur !!!) mais je suis surtout très heureux de voir le nombre de commentaires dans ce sens !
L’IoT s’annonce fantastique, à condition qu’on fasse pas n’importe quoi, sinon ce sera un véritable désastre. Que les tous premiers enthousiastes (l’audience de ton blog) s’en inquiète est réellement une très très bonne chose.
Mais je vais fair emumuse avec ce framwork, il est asez joli, et apparemment efficace. Mais par contre, ce sera que pour essayer, je ne laisserai pas ma piscine (seul projet réellement à l’oeuvre chez moi, depuis 3 ans déjà) pilotée via l’exétrieur (c’est réseau local only, et entrée par un VPN si j’ai besoin de piloter à distance).
bonjour gUI
faites nous un petit retour après vos essais 🙂
cordialement
François
Je crains que, malheureusement, nous ne soyons pas très représentatifs et que nous constituons un échantillon doublement biaisé:
– Pour s’abonner à Framboise 314, il faut s’intéresser au Raspberry (ou a ses concurrents) et avoir déjà un esprit DIY (voire hacker).
– Pour répondre aux excellents billets techniques de François, il faut être un peu plus que novice.
Quant au « Cloud » à tout prix, AMHA c’est avant tout une tactique commerciale plutôt qu’une solution à un problème purement technique. Cela permet d’avoir la certitude de revenus réguliers. Ce n’est pas pour rien que MS pousse ce modèle. Quelle horreur, tous ces gens honnêtes qui achetaient 1 fois , une licence d’Office (non OEM) et qui l’installait sur la nouvelle machine (surtout avec la longévité d’XP).
La course aux versions volontairement plus ou moins compatibles (remember Access) ayant montré ses limites, MS pousse au cloud et au leasing.
Ce qui m’étonne aussi, avec le développement de l’IoT, c’est le peu d’empressement à passer en TCP/IP V6 et de poursuivre l’infâme bricolage du NAT/PAT et dynDNS. Je croyais, naïvement, qu’IP V6 intégrait nativement les IPSEC et que chaque « objet » aurait son IP routable alors qu’il y a pénurie d’@IP V4 publiques. Me serais-je trompé ou quelqu’un, quelque part, me prend pour un c*n ?
Petit clin d’œil à François et à son article sur le bitcoin, à quand un rançonware, payable en bitcoin, pour être autorisé à renter dans son domicile ou à allumer le chauffage ?
Cordiales salutations à tous.
Sylvain
J’avais testé Cayenne en février (cf http://www.g33k-zone.org/post/2016/02/22/Internet-des-objets-facile-avec-Cayenne) et lui avais trouvé pas mal de défauts de jeunesse. Certains ont été corrigés, comme la possibilité de désinstaller proprement Cayenne ou l’ajout des degrés Celsius, mais d’autres restent, par exemple l’absence de suivi des sondes AdaFruit ou la sur-consommation de RAM.
Cayenne est bien pensé, mais nécessite un RPi dédié uniquement à ça.
Ping : Avec Cayenne, pimentez la gestion de votre Rasp...
Peut-on visionner les images d une webcam depuis Cayenne
bonsoir
c’est prévu mais je n’ai rien vu la dessus
http://community.mydevices.com/t/raspberry-pi-camera/359/11
cordialement
François
Bonjour,
Je suis novice et votre article m’a donné envie de le tester.
Ma maison est équipée d’un « système domotique » avec télérupteurs et je souhaiterais pouvoir piloter l’éclairage avec Cayenne. Pensez-vous qu’il est possible d’envoyer une impulsion au télérupteurs via Cayenne ?
Bonjour
Sans doute… il faut tester
Cordialement
francois
Article et commentaires hyper intéressants.
Quels sont les autres produits similaires disponibles à ce jour ?
Je vais regarder de plus prêt ce Cayenne !
Merci pour ce travail.
Bonjour,
merci pour cet article très complet.
Je vien de terminer la mise en route, mais je voudrais augmenter le temp entre une lecture et l’autre de mon ds18b20.
SVP vous savez comment puis je faire?
Merci
Ping : Carte SeeedStudio Lora Grove E5 - Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française....